En 2010, coincé entre les 4 murs de mon studio, sans réelle inspiration, j’ai réalisé que mes plus belles sources d’inspiration et les plus jolies choses que j’avais entendues dans ma journée n’étaient pas celles que j’avais créées dans mon local, mais celles que j’avais entendues sur mon chemin en y allant. J’ai compris alors que la “vraie musique“ existait partout autour de nous à partir du moment où ceux qui la font veulent partager une expérience humaine.
La musique était alors devenue à mes yeux une source d’inspiration universelle pour rassembler les gens de différentes cultures, quelle que soit l’ethnie, la religion, l’argent que nous possédons, qu’on soit riche ou pauvre. Bref, j’avais compris en mon sens l’essence du mot PARTAGE.
C’est à ce moment là en 2012 que j’ai décidé qu’il fallait bouger le studio d’enregistrement et aller rencontrer les artistes de rues qui avaient tant à partager pour l’amour et la simple joie des passants. Je me suis alors créée un studio d’enregistrement mobile et j’ai ainsi commencé à faire des prises sonores d’abord dans mon quartier, puis dans ma ville et de file en aiguille, j’ai commencé à explorer le monde (Kenya, Ile Maurice, Indonésie, Chine…)
Durant ces 6 dernières années, j’ai pu enregistrer des centaines d’artistes, et ainsi faire des rencontres exceptionnelles (tribus / street artistes …) pleine d’humilité et d’amour qui m’ont amené à vouloir aujourd’hui créer le projet : “Borders Lost“.
L’e projet Borders Lost est un projet très spectaculaire et très ambitieux (à mes yeux) : enregistrer à l’aide d’un studio mobile et présenter au monde les dernières tribus habitant la Terre, avec le souci de laisser un témoignage vivant et musicale avant que ces traditions ancestrales ne disparaissent pour toujours. La société industrielle détruit malheureusement au nom du progrès ces tribus qui luttent pour survivre.
Grâce à ces rencontres, j’ai envie de militer à travers mes enregistrements et la création de musique pour la reconnaissance et le souvenir de peuples autochtones et indigènes dans le monde entier.
Je veux représenter la planète comme un tout : des peuplent asiatiques, africains, latino-américains, océaniens … Toute une diversité d’humains à travers le monde entier.
Je réaliserais donc un voyage de plus de 14 mois, en immersions dans des cultures indigènes et sociétés traditionnelles ou j’essaierais d’y enregistrer ces cultures et être au plus proche de ces personnes.
Malheureusement, la disparition de leurs territoires, de leurs moyens de se nourrir, l’expulsion de leurs terres ou la diminution de leur démographie, pour de multiples raisons est un réel problème et elles continuent de se décimer. J’ai donc envie de perpétuer la connaissance de ces cultures ancestrales en y mélangeant mes influences sans les dénaturer.
credits photos : Jimmy Nelson
La grande anthropologue sociale Margaret Mead a dit un jour, qu’étant née dans un monde polychrome de diversité culturelle, elle craignait que nos petits-enfants grandissent dans un monde monochrome sans jamais avoir rien connu d’autre.
Nous devons documenter ces cultures très rapidement car elles vont disparaître. Et aussitôt qu’elles auront disparu, nous aurons perdu quelque chose de très important qui est notre “authenticité”. C’est à dire d’où nous venons, car ce sont nos origines. Et ces peuples sont ce que l’humain est au stade le plus naturel.
J’ai envie, à travers mon voyage, de montrer la pureté de ces sociétés qui n’ont aucun jugement en eux, ils s’observent les uns les autres dès l’enfance, en passant par le stade adulte jusqu’à la vieillesse et ce besoin qu’ils ont des uns des autres.
Je veux montrer ces communautés fantastiques pleine de respect, d’admiration l’une envers l’autre et qui m’apprendront ce qu’est la beauté.
Les nombreux voyages que j’ai entrepris tout au long de ma vie m’ont fait prendre conscience que la musique était l’outil idéal pour établir des contacts et lier des amitiés fortes et uniques, un outil qui me permettait de créer un lien avec des communautés encore inconnues jusqu’à présent, dans certains des endroits les plus retirés du monde.
Mon objectif est donc de constituer un documentaire de ce périple et d’y réaliser un album musical ambitieux et esthétique qui résisterait à l’épreuve du temps, un corpus d’œuvres qui s’imposerait en tant qu’archive ethnographique irremplaçable d’un monde disparaissant à la vitesse grand V.
J’ai conscience que je ne suis pas un scientifique diplômé et que je ne suis pas un ethnologue mais ma curiosité et cette envie de raconter notre histoire au monde est “vitale“.
Avec ce projet, je souhaite sensibiliser les gens à l’impressionnante variété de symboles empreints de culture et d’histoire des peuples qui existent dans le monde. Des symboles qui sont le miroir de leurs rites, de leurs coutumes et de leurs traditions.
Je ne pourrais pas représenter toutes les cultures, mais j’ai choisis 12 pays en fonction de leur situation géographique et de leurs traditions extravagantes, mais surtout pour leur beauté envoûtante.
Mon moteur dans le projet » Borders lost « n’est pas la compassion pour les pauvres ou les malades, mais ma passion pour les musiques ancestrales, les corps peints : miroirs d’âmes pures, messages dans la chair, portés comme une seconde peau. Ma fascination pour l’harmonie de plus en plus ténue entre l’homme et la nature qui m’emmèneront dans des endroits que je pensais disparus depuis longtemps.
A l’heure actuelle, je me demande si l’homme coupera le cordon ombilical fragile qui le relie à son passé primitif extraordinaire, au risque de perdre son but culturel.
Et je nourris au plus profond de moi l’espoir que nous nous rassemblons tous autour du feu numérique de l’humanité et que nous continuions à raconter des histoires pour les générations futures. Des histoires sur ce que cela représente d’être en vie sur une planète qui a survécu à XXI siècle.
En parallèle du projet Borders Lost, j’ai créé une association “EFIX Foundation”. Conscient de la chance que j’ai d’être européen et de pouvoir réaliser mes rêves et mener à bien mes projets, j’ai décidé de me rendre utile pour les autres en créant cette association qui s’impliquera dans des projets associatifs locaux financièrement et humainement et où je proposerais, dans la mesure du possible, une aide aux communautés que je rencontrerais. (achat ou distribution de filtres à eau, création de structures, achats de matériels de musique ou encore création d’école de musique…) par le biais de :
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Son objectif
EFIX FOUNDATION
L’objectif est d’entretenir une vraie relation avec ces communautés qui m’auront ouvert leur porte et de leurs proposer une aide.
Loin de l’idée de dénaturer leur habitat ou de les urbaniser, mais plutôt de leur permettre de vivre pleinement leur développement et celui de leur communauté.
Je souhaite être l’intermédiaire entre toutes ces communautés qui s’aideront indirectement par le biais de la musique.
Le projet Borders Lost aura le pouvoir de défaire les frontières et de transcender la distance entre les gens en partageant
un message d’espoir et d’amour en y proposant une fusion unique.
La musique est un formidable vecteur de communication pour relier les gens de la terre entière entre eux,
bonne pour l’humanisme et qui valorise les aspects positifs de la vie, réside intrinsèquement dans toute création musicale.
L’association vise à mettre en avant le partage, la solidarité, l’humanité, l’engagement, les arts et la culture.
CROWDFUNDING : 22500 euros récoltés
En mars 2020, j’ai lancé ma première levée de fond ou j’ai vendu 354 oeuvres pour permettre de financer de
futurs projets et ainsi de venir en aide à ces communautés pour les aider à se developper.
LES OBJECTIFS
du projet Borders Lost
Réussir, c’est vivre sans
regret !
A mon retour en France, je garde 4 mois pour :
- la finition en studio de mon album
- la réalisation des 12 tableaux qui seront les pièces maîtresses de mon exposition.
- l’organisation de l’exposition
Une exposition dans un lieu atypique aura lieu en plein coeur de Paris pendant une semaine ou j’exposerai les tableaux que j’aurais réalisés pendant la période post-voyage (de mars 2020 à mai 2021), une série de photos sur le projet, une conférence, un show case avec la présentation de mon album et des 12 musiques que j’aurais réalisées.
J’aimerais ensuite réaliser une tournée dans la France pour présenter mon album dans des salles de concerts agrémenté d’un live video( vj ) qui comportera les images du voyage.
J’aimerais réaliser plusieurs conférences dans les établissements éducatifs pour présenter le projet » Borders Lost « afin d’expliquer un peu mieux aux différents étudiants, le monde dans lequel nous vivons et de permettre un échange interculturel.
Voyager est la seule
chose qu'on achète qui nous rend plus
riche
Pourquoi ce blog ?
Quand j’étais jeune, je m’amusais déjà à me prendre pour un reporter sans frontières et faire de fausses interview avec mon microphone tout seul (on frôle la schizophrénie). Puis, à 13 ans, je me suis acheté mon premier ordinateur avec toutes mes économies pour développer des sites internet .
Développer un blog de voyage n’est que la continuité de mes deux passions : entre les prises sons et l’esthétisme de lire des articles sur un site avec une jolie charte graphique d’un mec qui raconte sa vie.
- Il me permet d’avoir une trace de mes écrits, une fois le voyage terminé un souvenir qui me permet de le garder à jamais vivant
- Il est source de réconfort pour mes proches, ainsi que pour les gens qui me suivent car je vais dans des zones à risque et bien entendu ils ont besoin d’avoir un suivi de l’avancement du projet
- Il m’offre la possibilité de faire découvrir une expérience humaine unique plutôt que de voir composer un artiste dans son studio enfermé entre 4 murs. ( Les lecteurs sont au coeur de l’action. )
- Et surtout il permet aux voyageurs dans l’âme de leur offrir une expérience à travers mes vidéos et mes écrits. Ces curieux du monde et pour qui voyager est impossible par manque de temps ou par obligation, ou par peur de l’inconnu tout simplement … je deviens alors à leurs yeux, leurs bouches, leurs coeurs et je les fais sortir de leur quotidien.
Ce blog a pour but de montrer qu’avec juste de l’envie et de la persuasion, on peut mener à bien nos rêves. J’essaierais de vous livrer mes impressions du voyage avec mon propre regard. Mon engouement face à certaines situation est à prendre au second degré ou avec détachement.
Borders lost
Pourquoi effectuer ce voyage en solitaire ?
J’effectuerais ce voyage en compagnie unique de mon sac dans la mesure où je serais entièrement disponible et ouvert à l’échange, ce qui me facilitera les rencontres avec les autochtones. De plus, j’aurais une entière liberté quant à l’itinéraire et à la résolution des choix auxquels je serais confronté.
Pourquoi vouloir faire le tour du monde ?
Comme dis plus haut, j’ai envie de représenter la planète comme un tout : des peuplent asiatiques, africains, latino-américains, océaniens… toute une diversité d’humains à travers le monde entier qui se rassemblent pour la musique et ainsi aider leurs prochains. Il est important à mes yeux de créer un album partageant un message d’espoir et d’amour en y proposant une fusion unique.
Par quels moyens de transport ?
J’ai conscience que mon projet Borders Lost doit être éco-responsable, pour être en accord avec les valeurs et surtout protéger les peuples que je veux rencontrer . C’est pour cela que j’essaierais de minimiser au maximum mon empreinte carbone, malheureusement je ne pourrais pas éviter les avions à 100% (faute de temps et de budget) mais je ferais mon maximum :
- En évitant les vols intérieurs et privilégiant les bus et le co-voiturage (transports en communs).
- En voyageant plus léger (si les quatre milliards de passagers annuels allégeaient de 100 grammes avant d’embarquer, 50.000 tonnes de carburant seraient économisées chaque année… Soit l’équivalent de 1.000 vols Paris > Bombay !)
- En privilégiant les compagnies éco-responsable (certaines sont jusqu’à 63% plus efficaces)
- En Favorisant les vols directs
MAIS SURTOUT en compensant mes émissions de gaz avec la plantation d’arbres sur mon chemin. (dernier point que j’aimerais traiter où tu peux me soutenir)
LE PROJET GRAINE DESPOIR
400 GRAINES À PLANTER
Il y avait un véritable POINT NOIR dans mon projet Borders Lost qui était devenu une vraie problématique mettant en péril toute ma démarche artistique :
Comment protéger les cultures traditionnelles des émissions de C02, si moi même en cherchant à les rencontrer je détruisais leur pérennité en me déplaçant en avion?
Je me devais de trouver une solution innovante, j’ai décidé d’opter pour la “compensation des émissions de CO2”
Qu’est ce que “la compensation carbone ?"
La compensation carbone consiste à contrebalancer ses propres émissions de CO2 . Elle est un des outils disponibles pour atteindre la neutralité carbone dans le cadre de l’atténuation du réchauffement climatique. Chaque individu, émet du carbone (sous forme de dioxyde de carbone, CO2) à travers nos activités ou nos déplacements. Or, c’est l’augmentation de la concentration de ce gaz à effet de serre dans l’atmosphère qui est en train de provoquer un changement climatique majeur.
Comment contrebalancer mes émissions de C02 ?
En plantant DES ARBRES sur mon chemin pour limiter mon empreinte carbone, le CO2 est un gaz de l’effet de serre contribuant au réchauffement climatique (je me répète).
Les arbres absorbent du CO2 et donc ils compensent une partie de l’émission CO2 par l’homme. La plantation d’arbres est effective, (mais ceci ne nous libère pas de notre obligation d’économiser sur la consommation d’énergie.)
La quantité d’absorption de CO2 d’un arbre dépend de sa largeur et de l’endroit où il se trouve : les arbres des tropiques absorbent plus que les arbres dans les zones tempérées. Une tonne d’émission de CO2 se compense par 50 arbres tropicaux ou 100 arbres en Europe.
Pour te donner un ordre d’idée :
- un aller/retour Paris-Montreal il faut l’équivalent de 8 arbres pour compenser ce voyage.
- Une voiture de classe moyenne, roulant 15.000 km par/an émet 3 tonnes de CO2. Cela fait 300 arbres!
Pourquoi faire participer ma communauté au projet » Borders Lost « ?
L’idée de base en plantant des arbres était VRAIMENT de vous rendre acteur du projet “ BORDERS LOST ».Vous êtes en quelques sortes éco-responsable et vous faites un geste pour la planète. En m’aidant à réduire mon empreinte carbone, vous contribuez alors :
Avant toute chose je voulais vous proposer une démarche originale en adéquation avec les problèmes de notre société et/ou tout le monde s’y retrouverait. ( Personnellement, me dire que je possède un arbre à mon nom perdu sur une montagne en Bolivie, planté par un artiste que j’apprécie, je trouve ça vraiment trop chouette. )